2008-2014 Les enjeux de l’avenir

- Une ville embellie

Chelles parviendra à maturité de son développement au milieu de la prochaine décennie.Hormis le « Fonds de St Denis », soit une partie des terrains compris entre la Madeleine et Chantereine, elle ne disposera plus d’espace susceptible d’être aménagé. Restent, néanmoins, à réaliser, comme disent les urbanistes, des opérations ponctuelles de « la ville sur la ville » pour répondre aux besoins en logements : par exemple, le secteur Castermant, l’îlot Besson, l’entrée sud de la ville,…..

En fait, ce sont des actes forts d’architecture qui devront marquer l’évolution urbaine :la médiathèque, le futur musée national des transports urbains, le fort de Chelles, …..et bien sûr, la valorisation des espaces naturels :la Montagne, lieu de découverte et de parcours champêtres, et demain le Sempin.

Au cours des années à venir, l’action municipale doit donc parfaire l’équilibre de la ville et en faire un pôle de qualité de vie et de référence dans l’est francilien.    

- Une ville « durable »

Ce sera le grand défi à relever.D’ores et déjà, la municipalité a adopté un éventail d ‘engagements significatifs : réalisation d’un bilan thermographique, économies d’énergie lumineuse, utilisation de l’énergie solaire, exigences environnementales dans les marchés publics, convention de haute qualité environnementale dans les programmes immobiliers, récupération de l’eau, bus « propres », etc…
 
Il faudra aller plus loin dans ce sens afin de développer les énergies renouvelables (géothermie) et les économies d’énergie, lutter contre le bruit et la pollution aérienne à partir d’enquêtes régulières de « Bruitparif » et d’ »Airparif ».  

Par ailleurs, s’il est essentiel de fluidifier les circulations en centre-ville, d’ouvrir, notamment, pour ce faire, le chemin de Paris, après le nouveau franchissement des voies ferrées et de permettre de nouveaux  stationnements par l’extension, en particulier, du parking de la gare, il est non moins décisif de promouvoir encore les liaisons en transports  publics, entre les quartiers et les villes de l’agglomération, les liaisons douces- pistes cyclables et pédestres-, les parcs à vélo, voire même d’envisager la mise en place d’un système de location de vélos.

Chelles doit avoir l’ambition de devenir une « éco-ville » exemplaire.  

- Une ville unie

Chelles est géographiquement disparate, avec des quartiers excentrés, et socialement diversifiée. Malgré l’aggravation des inégalités qui prévaut ici
comme ailleurs, elle continue de présenter une relative unité et cette cohésion appréciable, il faudra la renforcer au travers de la qualité et de l’accessibilité des services rendus par la commune à commencer par ceux de la petite enfance et du péri-scolaire afin de mieux assurer l’égalité des chances, ainsi que des transports publics  pour permettre une mobilité accrue, en particulier à ceux qui ne disposent pas d’autre moyen de déplacement.

Mais, notre ville pour être mieux encore vécue en tant que telle à l’avenir, doit témoigner d’une attractivité que, seule, la diversité d’équipements publics peut lui apporter, et d’abord  des structures culturelles adéquates (cinéma multiplex en centre-ville, médiathèque multimédia, musée des transports interactif) et sportives (« aqualand »).

Certes, ces équipements à l’instar des futures implantations d’entreprises ou des aménagements stratégiques sur notre territoire, seront réalisés et ensuite gérés par la Communauté de communes « Marne et Chantereine ». Cependant, notre ville est le pôle central d’animation de cette intercommunalité et en ce sens, elle peut apporter beaucoup à la qualité de vie au sein des communes partenaires dès lors qu’elle sera pourvue des attributs d’attraction d’un  cœur d’agglomération.

Ce sera l’objectif de ce mandat  de faire de Chelles ce cœur qui bat, de façon que les chellois soient plus encore qu’aujourd’hui fiers de leur ville.      

Jean-Paul Planchou